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Les neurosciences au service du management

Jacques IsoréConsultant formateur

Le management est un exercice solitaire. Face à lui-même, conscient de l’impact de ses décisions, le manager se demande : « comment tenir compte de l’affect dans les relations ? », « Jusqu’où faire confiance à celui-ci ? », « Comment sanctionner celui-là ? », « Entre ces deux candidats, lequel choisir ? »... Toutes ces questions sans réponse trouvent un éclairage nouveau avec les dernières avancées des neurosciences.

Les champs informationnels

Notre vision classique du monde est mise à mal par la découverte de ce que les scientifiques appellent les « champs informationnels ». Ces champs sont « ce qui occupe le vide quand on enlève tout ». Ils traversent la matière et sont indépendants du temps et de l’espace. En physique quantique, depuis quelques décennies, les scientifiques ont constaté que certaines particules réagissent simultanément alors qu’une seule de ces particules est stimulée et que les autres se trouvent à des milliers de kilomètres, voire plus. Il y aurait donc des phénomènes corrélés à des distances très grandes et qui peuvent communiquer à une vitesse plus grande que la lumière…
Information et énergie sont partout à l’intérieur de notre espace et à l’intérieur de notre corps, dans chaque cellule.

Une deuxième grande découverte est que nous interagissons en permanence avec ces champs informationnels et que, par conséquent, ils nous influencent et nous les influençons également. Par exemple, il a été démontré que certains éléments se transforment par le simple regard : une onde, quand je ne la regarde pas, devient une particule quand je la regarde ! Cela ressemble à de l’information invisible gravée sur un DVD devenant un film grâce au lecteur de DVD.

Une autre expérience étonnante sur cette interaction concerne la modification informationnelle de l’eau. Un simple verre d’eau qui a été l’objet d’attention positive donne une eau perçue de meilleur goût… alors que sa composition chimique reste inchangée !

Conséquence pratique, le manager est attentif à ce qui se passe dans les espaces confinés de type open space où les influences entre individus sont « exponentielles ». Il est primordial pour lui de conserver des espaces « privés » qu’il utilise pour les entretiens personnels (et pas seulement de recadrage !) mais qu’il met à disposition de chacun pour pouvoir « décompresser ».

L’eau

Une troisième grande découverte nous révèle que notre système d’influence et d’interaction n’est pas, comme nous le croyons depuis plusieurs siècles, uniquement lié à nos perceptions sensorielles et à nos capacités cérébrales.

Nous savons que notre corps est constitué de 90% d’eau. Or, comme l’expérience du verre d’eau nous le suggère, cette eau est porteuse d’informations dynamiques. A l’instar du physicien russe Konstantin Korotskov, des scientifiques affirment qu’un micron d’eau peut enregistrer des centaines de milliers d’informations. Nous-mêmes ne serions conscients que d’environ 2000 bits d’information par seconde alors qu’il en arrive 400 milliards chaque seconde ! Ces informations, traversant nos organes, sont traitées en permanence et impriment petit à petit des micro-changements dans notre organisme.

Nous aurions donc des cellules agissant comme des cellules nerveuses, nos neurones (d’où le nom de neurosciences), captant et émettant des champs informationnels.
Pour reprendre l’exemple de l’open space mentionné il y a un instant, le manager est attentif à la quantité et à la qualité des informations générées dans le brouhaha ambiant. Même concentré sur sa conversation téléphonique, un collaborateur enregistre dans son cerveau la tension conflictuelle entre deux personnes. Même s’il n’est pas concerné, ses neurones accumulent ces informations heure après heure, jour après jour.
Parmi ces neurones, certains seraient « spécialisés » dans le traitement de l’information en résonnance avec l’extérieur, ce sont des neurones-miroirs.

Les neurones miroirs

Les recherches sur les neurones miroirs nous prouvent que chez l’homme, ces neurones nous permettent de nous mettre à la place d’autrui, de capter ses intentions, ses sentiments et émotions. Il y aurait donc une explication neurobiologique à l’empathie.

Les cellules miroirs expliqueraient pourquoi les émotions, tant le rire que la peine, sont contagieuses ; en voyant une personne s’esclaffer ou pleurer, nous ressentons automatiquement la même émotion. Ces réseaux constitueraient donc l’une des bases neuronales de la cognition sociale gérant l’établissement de nos relations avec les autres.

L’importance de ces neurones miroirs est primordiale à connaitre dans nos interactions sociales, et particulièrement utiles pour le manager : bien choisir un tuteur pour un nouveau collaborateur, organiser des binômes où les complémentarités vont se renforcer par mimétisme, fêter les réussites pour ancrer les bonnes pratiques… autant de voies possibles à explorer pour le manager.

Le cœur

Chacun de nos organes émet un champ électromagnétique informationnel : les os, l’estomac, le cerveau, le sang… et le cœur.

Des expériences ont été menées sur les réactions aux stimuli positifs et négatifs. Elles montrent qu’avant même le cerveau, le cœur perçoit de façon directe et immédiate la force affective liée aux images. La perception visuelle entraine une réaction dans cet ordre : cœur, puis cerveau, puis corps.

Certains scientifiques affirment même que cette perception du cœur précède le stimulus, comme s’il réagissait à un pressentiment, une intuition.
Du cœur émane un champ électromagnétique intense et étendu qui ferait de cet organe la porte d’entrée des informations dans le corps.
L’intuition comme champ d’étude des scientifiques : voilà qui laisse songeur.

Toutes ces avancées laissent entrevoir des champs d’expérimentation ouverts et passionnants : Quel est le rôle de l’intuition ? Comment utiliser tout ce potentiel pour apprendre ? Quelles interactions sont les plus efficaces ? Dans quelles situations ? Pouvons-nous influencer davantage notre corps ? Pour le développer ? Pour le guérir ?

Et pour le manager ?

Les neurosciences nous confirment l’importance primordiale de la pensée positive à la fois pour soi-même et pour ceux que l’on cherche à influencer. Le stress, les sanctions, la peur rétrécissent le champ de conscience des individus, réduisent leur perception, anéantissent leur esprit d’initiative. L’exemplarité et la détermination du manager jouent un rôle déterminant sur le comportement de ses collaborateurs, par l’action des neurones miroirs notamment. Les champs informationnels des individus interagissent : au manager d’orienter ces champs, par exemple en réunion, vers un même but."

Pas « d’entourloupe » : une information donnée aux collaborateurs alors que le manager « n’y croit pas », non seulement ne donne pas l’effet escompté mais peut même être contreproductive en modélisant un comportement manipulateur.

La vision positive d’un résultat, une relation de confiance, un contrôle sécurisant, une écoute réelle, etc… autant d’atouts pour le manager souhaitant que ses collaborateurs donnent le meilleur d’eux-mêmes.

Ecrit par

Jacques Isoré

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