Quelles aptitudes développer pour le manager de demain ?

Par le 27 octobre 2014

Ce billet fait suite à celui sur les 4 bonnes raisons de réinventer le management et pose les bases des aptitudes nécessaires au manager « post moderne » de demain. L’action managériale s’inscrit donc dans des environnements de plus en plus turbulents, complexes, incertains, nécessitant adaptation permanente, flexibilité, ou encore innovation. Mais…

Manager de demain

Taylor n’est pas mort

Les conditions actuelles sont très éloignées de celles qui ont fondé l’Organisation Scientifique du Travail au début du siècle précédent. Pour autant celle-ci a posé différents « marqueurs » encore très présents dans la pensée managériale : segmentation des tâches, centralisation des responsabilités, logique dominante du « Command Control»… Bref, ne sommes-nous pas finalement restés très « tayloriens » dans nos têtes et rompus à répondre aux problèmes « compliqués » plutôt qu’en capacité d’agir réellement dans la « complexité »?

Pour créer de la valeur managériale aujourd’hui et sans doute plus encore demain, plusieurs aptitudes vont être « mises à l’épreuve ». Mettons ici l’accent sur celles pour lesquelles les managers sont probablement les moins préparés.

Une aptitude à créer du « bon vouloir »

A l’ère où la seule logique du « Command Control » montre ses limites, la capacité à « faire en sorte que les gens fassent des choses que probablement naturellement ils ne feraient pas » devient une aptitude fondamentale de la fonction managériale.

Cela repose sur des qualités de leadership personnel, qui outre des talents de persuasion, s’appuie sur une condition première : « être fondamentalement reconnu comme une personne digne de confiance ». Clarté, éthique personnelle, capacité à parler vrai, compétences métier sont autant d’ingrédients nécessaires à la création de cette confiance si difficile à construire et si facile à détruire.

Une posture de « Servant Leader »

Le manager de demain puisera son pouvoir, non pas de ses attributs de position et de statut, mais de sa capacité à créer de la valeur directement utile pour ses équipes (et indirectement ses clients) en les aidant à surmonter les obstacles. Cette posture mobilise des compétences d’écoute, de soutien, de prise de recul, de vision globale et systémique des situations.

Le manager de demain est un manager « post-héroïque » qui ne joue pas au général ou au lieutenant-colonel à la tête de ses troupes. Il est sur le terrain, au service de ses équipes, animé d’une passion : « réussir à faire réussir ».

« Donner pour recevoir », plutôt que « commander puis contrôler » devient le premier levier de légitimité.

Des qualités d’Agilité personnelle

Quand il pleut tous les jours dans un été pourri, il ne sert à rien de se plaindre. Mieux vaut s’organiser ! Dans un contexte économique, tendu, imprédictible, dans lequel on doit souvent faire plus et mieux avec moins, la capacité d’acceptation devient une aptitude clef pour laquelle nous ne sommes pas tous égaux. Elle nécessite une forme de programmation mentale consistant à se dire : « maintenant que je sais que… et que je ne maîtrise pas tous les paramètres du problème, quel est mon objectif et sur quoi puis-je agir directement ? ».

Cette capacité à se concentrer sur sa zone d’influence, à être résolument orienté solution et à appréhender l’imprévu et l’incertitude sans peur, mais avec la curiosité du chercheur face à l’inconnu, sera fortement challengée dans les environnements contraints et pressurisants.

Davantage « bricoleur » que planificateur, le manager post-moderne a une approche de « juste-innovation ». Une innovation non systématique mais créatrice de valeur et réellement bénéfique pour les parties prenantes. Il sait construire des solutions en tâtonnant, en expérimentant, en acceptant les erreurs et en les intégrant comme opportunité d’apprentissage permanent.

Il sait aussi gérer l’ambiguïté, la multitude de paradoxes en les appréhendant, non pas comme des problèmes, mais comme de simples données à traiter.

Une capacité à créer des capacités

Pour nombre de managers « Ressources » et « Capacités » sont deux notions équivalentes. Or, les ressources s’achètent, peuvent se copier, voir se voler. Les capacités constituent une valeur moins marchande, difficile à acheter ou à copier, mais, comme on l’a vu, elles vont devenir, à l’ère de l’économie « frugale », un levier de compétitivité déterminant. Dans cette optique, créer de la valeur par la mise en interaction de différentes compétences va devenir une compétence clef du management. Moins hiérarque, plus coordinateur et aiguilleur, le manager post-moderne est un constructeur d’intelligence collective.

Appréhender la compétition dans une logique coopérative et collaborative

Le monde de demain reste un monde de compétition. Mais les leviers de compétitivité changent. La création de valeur par l’intelligence collective dans des organisations plus transversales et résiliaires mobilisent des aptitudes à la coopération et à la collaboration.

De nouvelles règles du jeu émergent :

  • Décider et agir en quête de satisfaction réciproque plus que de résultats.
  • Rechercher tant en interne qu’en externe un optimum collectif plutôt qu’un maximum de résultats individuels, ceci vis-à-vis de tous les acteurs de son environnement grâce à de multiples conventions renégociables à loisir. Or, la conjugaison d’un contexte fortement contraint et d’un système de management dominant fondé sur la logique d’objectifs individuels invitent davantage au repli sur soi qu’au jeu collectif.

La capacité à dépasser les inévitables zones de conflits d’intérêts propres aux organisations matricielles par de réelles aptitudes à la négociation est fortement « challengée ».

La maîtrise des outils collaboratifs pour agir dans des organisations éclatées et selon des logiques asynchrones devient une compétence de base, au même titre que la maîtrise d’un tableur Excel aujourd’hui.

Savoir donner du sens dans le brouillard

Devant le niveau d’imprédictibilité de l’environnement, les méthodes rationalisantes de planification stratégique ou encore de scénarii montrent leurs limites.

Pour autant, la quête de sens des équipes est bien présente et le management ne peut se soustraire à ce besoin fondamental. De nouvelles méthodes, de nouveaux outils sont à inventer pour embarquer les personnes et apporter de la sécurité dans l’incertitude.

Posons l’hypothèse que le vrai patron de demain ce sera le projet et les valeurs qui constituent des balises stables dans un environnement qui ne l’est pas. Il s’agira de construire un pacte avec « sa tribu » en maîtrisant l’art de la frugalité dans un contexte « néo-artisanal ». Il s’agira de partager une intention collective fondée sur de vrai choix : ce sera fromage ou dessert, mais pas les deux.

Cette intention sera davantage une signature collective, communautaire qui donne le sens d’une aventure commune plutôt qu’un business plan, des objectifs et des chiffres.

Bien sûr la pertinence de cette intention ne peut s’appuyer exclusivement sur l’envie et l’intuition personnelle. Elle prend racine dans la capacité à capter des signaux faibles, des bruits lointains de l’environnement qui présagent la réalité de demain. L’intention, le projet de la tribu doit être réinterrogé en permanence. Pour ce faire, la logique de veille continue devient une capacité majeure à cultiver.

Concilier exigence et bienveillance

Le manager de demain sera un être complet, conjuguant à la fois une orientation résultats et un souci constant du bien-être de ses collaborateurs. Parce que l’engagement passe par là et parce que l’enjeu de « réputation d’entreprise » sera de plus en prégnant, les indicateurs de climat deviendront aussi « critiques » que les indicateurs de résultats économiques et financiers.

Dans ce contexte, l’intelligence émotionnelle, la capacité à mieux comprendre et appréhender ses émotions et celles des autres devient un critère clef d’appréciation des aptitudes à l’exercice de la fonction.

La capacité à apporter plus de reconnaissance avec probablement moins de leviers (économiques) constitue un défi que seuls les managers ayant su développer des qualités de réceptivité et de cœur sauront relever.

Etre résilient au stress

Savoir se préserver et conserver du recul face à la pression constituent des aptitudes clefs à mobiliser. L’accélération des rythmes professionnels, la multiplication des flux d’information, la pression constante mettent le management à rude épreuve et augmente les risques d’épuisement professionnel.

Comme un sportif de haut niveau, la réussite du manager de demain repose sur sa capacité à préserver un équilibre de vie personnelle, mais aussi une forme d’entraînement de l’esprit pour, non pas faire face aux évènements, mais faire avec.

Posons l’hypothèse que des pratiques telles que la méditation, le « mindfullness » (la pleine conscience), feront demain partie de la « boite à outils » du manager.

L’innovation managériale : nouvel enjeu de compétitivité

Parce que le business se fera différemment, le management s’exercera différemment. Il s’agit de construire de nouveaux modèles, de nouveaux systèmes et aussi de nouvelles compétences. La construction de ces compétences devra se faire selon des modalités cohérentes et alignées sur les composantes qui structurent le nouvel environnement : elles seront pour une bonne part collaboratives, digitales, et laisseront une grande place à la dimension « soft skills ».

Il s’agira aussi de désapprendre, sortir des croyances qui ont guidées l’action managériale dans une économie industrielle, pour apprendre à composer avec une nouvelle donne nécessitant de nouvelles grilles de lectures.

Le chantier est immense, encore en gestation, mais ouvre un champ du possible enthousiasmant pour qui croit en l’Homme.

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Nahla Il y a 9 années

J’aime ce profil du manager de demain.
Je me rends compte dans mes salles de formation que le défi le plus grand est celui de  » dépasser les zones d’intérêts individuels pour atteindre un optimum commun » ce qui est très souvent volontairement refusé dans ces sociétés multinationales,par le top management, au nom de l’intérêt individuel.

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Marielle Il y a 9 années

Superbe! Quel programme 😉
« Appréhender la compétition dans une logique coopérative et collaborative »: à mon sens le plus grand challenge du manager de demain, tant le management par objectifs – individuels, quasi-exclusivement- de ces dernières décennies a créé une culture totalement opposée aux sein des entreprises.
Un espoir que ça puisse arriver: beaucoup de managers avec lesquels j’ai travaillé en formation cherchent à créer un « collectif », un vrai « esprit d’équipe ». J’en déduis qu’ils ont bien perçu cette nécessité…

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Olaf de Hemmer Il y a 9 années

‘créer de la valeur’, ‘donner du sens’, ‘intelligence collective’, « des valeurs comme balises » …
« De nouvelles méthodes sont à inventer » : et si elles existaient déjà ?!
Un panel de spécialistes ont inventorié des dizaines de méthodes à l’oeuvre depuis des années dans tous les domaines de la performance. Elles partagent les mêmes concepts : blue ocean, RSE, shared value, business model generation, jugaad innovation, lean, analyse de la valeur, valeur perçue par le client, design thinking, éco-conception, économie de la fonctionnalité …
Mais elles demeurent dans leur zone de légitimité et leurs concepts communs sont rarement mis en évidence : travaillons à les mettre en évidence et en synergie !
Pour plus de Valeur(s) dans le management.

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Lynda DRIAD Il y a 9 années

Quel beau tableau du manager de demain! j’y crois profondément car je crois au potentiel humain, mon espoir aujourd’hui c’est de voir les esprits s’éveiller et la conscience prendre place pour apporter les changements nécessaires à une telle (re) évolution ô combien indispensable pour s’adapter avec sérénité et succès à un environnement sans cesse en mouvement..
Je crois aussi que le monde ne s’est pas fait en un jour, ces changements seront possibles des lors où une remise en cause de certains paradigmes prendra le dessus, je le constate avec les managers que je forme, certains sont conscients des nouvelles règles à mettre en place d’autres le sont moins, certains veulent avancer dans le sens d’une nouvelle ère d’autres sont accrochés à leurs croyances persuadés que rien ne peut les concurrencer…que cela ne décourage aucun car le nouvel art du management s’imposera par sa lucidité, sa pertinence et son bon sens!

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Patrice Fornalik Il y a 9 années

Dans un monde ou le changement est de plus en plus fréquent, la souplesse, l’adaptabilité sont des vertus qui vont devenir des nécessités. Travailler sa souplesse d’esprit, savoir tirer le meilleur partie de ce que l’évolution nous a donné en cadeau, c’est à dire notre cerveau préfrontal permettront au manager de demain de faire face à tout ces nouveaux défis.

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Philippe LEBIGOT Il y a 9 années

Je suis en accord avec la vision de Christophe. Mais comme il le dit lui-même, cela suppose que la confiance s’instaure entre le manager et son équipe. Ceci implique a minima deux choses: des gestes réels prouvant que le manageur fait confiance à ses collaborateurs (notamment dans les situations de crise) et du temps pour que cette confiance puisse s’installer. Ce dernier point n’est pas encore dans l’air du temps…

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cavajani Il y a 9 années

Le vrai reflet d’un management performant à long terme et équitable.

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Nicolas Gigot Il y a 9 années

je trouve beaucoup de pertinence dans ces perspectives de travail pour les managers d’aujourd’hui. Les sphères administrative et politique doivent aussi s’en inspirer avec en plus une absolue nécessité de repenser la responsabilité individuelle et collective dans les organisations. On peut parler sans doute du courage d’être soi au service d’un collectif.

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dirare abdesselem Il y a 9 années

Je pense qu’il s’agit (et qu’il s’agira toujours) de deux qualités focales : l’estime de soi ( self-estimation) et l’auto-efficacité ( self-efficiency) ( to be able to answer to every problem in the organization), et en plus de ça maitriser les sciences des organisations pour avoir une idée claire sur leur logique interne de fonctionnement , ça veut dire etre capable de controler le fonctionnement et l’impact des « variables » de ces organizations. …Et dans ce sens le « TECHNOCRATE » est un obstacle majeur devant le developement de « l »entreprise ».

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Christina Rebuffet Il y a 9 années

Ce genre de manager est probablement ce qui est mieux pour la cohésion d’une équipe–un manager qui est au service de ses collègues-subordonnés, qui souhaite être vecteur d’énergie et non seulement donneur d’ordres et qui comprend que la prise d’initiative chez ses co-équipiers n’est pas une menace à son « pouvoir » mais plutôt une force complémentaire.

A tout cela, dans un contexte international, j’ajouterais aussi la compétence de communiquer efficacement en anglais. Je ne parle pas simplement de s’exprimer correctement en anglais, mais de pouvoir motiver, inspirer et créer de l’empathie avec ses collaborateurs internationaux. En tant que coach en communication professionnelle en anglais, je travaille avec beaucoup de managers qui ont une forte dimension internationale à leur travail, et souvent, c’est dans cet aspect de leur travail qu’ils sont moins à l’aise.

Comme l’auteur a dit dans un autre article sur ce blog « informer n’est pas communiquer » et souvent, les managers peuvent avoir des difficultés à passer de l’information à la communication en anglais.

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GOUVIER Il y a 9 années

Quel que soit l’environnement, l’action managériale s’accommode mal d’hésitations.. Par expérience, on le paye cher sur le plan humain comme sur celui de la performance !
La légitimité de la fonction managériale repose et reposera toujours sur la capacité à motiver et fédérer les équipes.Par mission, devoir ou par goût, il faudra toujours être capable de gérer la complexité et le changement.
Refuser la complexité, c’est refuser l’évolution et les occasions de progrès qui ne vont pas sans difficulté, ni contre-progrès. C’est là que se trouve le défi du manager : se doter de méthodes de pensées qui lui permettent de mieux gérer la complexité et d’en limiter ses effets pervers.

Je pense qu’il sera de plus en plus difficile à l’avenir de transiger dans la durée sur ce qui est une valeur pour soi, pour les autres et pour l’entreprise. Par raison autant que par économie d’échelle, un manager se devra d’être aussi un Leader « valeureux » et « ressources » pour ses collaborateurs.
Mais où aller chercher ces ressources dans les turbulences générées par la crise économique que nous traversons ? En soi-même et, sans doute aussi, dans la sagesse du philosophe.
Dans une époque dominée par le progrès technique, le leadership impose une philosophie et une vision orientée sur l’Homme. L’éthique des valeurs, devrait guider les managers aux sources et ressources de leurs vertus et de leurs valeurs. Mais encore faut-il connaître ses propres valeurs et celles des autres pour pouvoir définir et bien communiquer ses principes d’action !

Tout un programme qui ne s’acquiert pas dans les stages d’entreprises qui n’ont qu’une résonance et influence très éphémère !

Juste une remarque pour finir. Qu’est-ce que « l’éthique des valeurs » ?**
Dans chacune de nos décisions et actions, « l’éthique des valeurs » pose la question du « comment bien agir et bien se comporter ? ». Pour répondre à cette question, l’éthique sollicite à la fois nos vertus et nos valeurs pour déterminer et leur aligner nos principes d’action et nos comportements. C’est un juste alignement qui nous permet d’être en cohérence avec nous-mêmes, tout en étant plus opérant et plus efficace dans nos décisions et nos actions.

** livre management « Ethic’Leader »

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camara Il y a 9 années

Bonjour à tous j’ai vraiment besoin d’aide alors si une personne est dans la haute Savoie vers Annecy et environs et qui pourrais me conseiller ou même discuter pour me débloquer je suis preneurs mer ci de votre compréhension

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Alias Il y a 9 années

Ce que vous dîtes est tout à fait juste, ces propos vont dans le sens des écrits actuels de M. Barabel et O. Meier au sein de leur rubrique dans le mensuel Management – capital. Ces deux auteurs du livre Manageor (éditions Dunod) vont tout à fait dans votre sens sur le fait de devoir concilier bien souvent des contradictions, voire même aller à l’encontre des principes classiques pour continuer à s’adapter.

Mais comme vous le dîtes, le chantier est immense, certes enthousiasmant mais il faut bien le reconnaître difficile à réaliser et à appliquer. En être conscient est une chose, se transformer radicalement en est une autre.

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abdou Il y a 9 années

Est-ce qu’il y lieu de faire la différence entre les pratiques et les savoir-faire associés à l’organisation du travail et aux relations humaines, avec une dimension collective , c’est-à-dire le management stratégique, le management de projet et le management participatif par au terme « gestion » qui définit les techniques souvent quantitatives de conduite des affaires, avec un objectif d’efficacité ou d’efficience , c’est-à-dire la gestion comptable, la gestion de patrimoine et contrôle de gestion ? Moi , je vois qu’il s’agit des mêmes actions mais uniquement différencies par une sorte de deux autorités dont les règles dont différentes entre le 1er concept et le second concept mais les objectifs convergent vers un même point ? Vos réponses et merci

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jean duvalet Il y a 8 années

Je pense que pour qu’un manager fonctionne, il faut qu’il soit humain. On pourra rien faire sans ça. par exemple comment garde t’on ses employés ?

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Gilles Il y a 8 années

Superbe vision du manager de demain. Mettons en place ces attitudes dés aujourd’hui!

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zana Il y a 8 années

Très bon développement, profitable pour nous qui faisons notre premier pas dans ce métier de business manager.

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Vincent Il y a 7 années

Faire vivre l’intérêt collectif en abandonnant les intérêts individuels pour le bien être de tous, c’est dynamiser nos entreprises et leur donner les clés de la réussite d’aujourd’hui et surtout de demain.

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