Recevez notre newsletter Management
En renseignant votre adresse email, vous acceptez de recevoir tous les mois les derniers articles du Mag Management Cegos et vous prenez connaissance de notre politique de confidentialité. Vous pouvez vous désinscrire via les liens de désinscription. Vos données personnelles sont utilisées dans le cadre strict de l’exécution et du suivi de votre demande par les services CEGOS en charge du traitement. Elles sont nécessaires à l’exécution de ce service. Elles sont conservées pour une durée de trois ans à compter de notre dernier contact. En application de la réglementation sur la protection des données à caractère personnel, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, de limitation du traitement ainsi que d’un droit d’opposition et de portabilité de vos données si cela est applicable que vous pouvez exercer en vous adressant à CEGOS, DPO- Direction des Systèmes d’Information, 19 rue René Jacques, 92798 Issy-les-Moulineaux. Vous bénéficiez également du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle si nécessaire.

L’optimisme est-il un vecteur de performance ?

Annette ChazouleManager Offre et Expertise Management Cegos

Si l’on devait définir l’optimisme on pourrait selon Epictète, expliquer que l’optimisme réside dans « la façon dont on vit une  situation ». En résumé ce n’est pas la situation qui pose problème mais les lunettes que l’on porte pour l’interpréter.

Chacun évolue entre optimisme et pessimisme en fonction, de son tempérament et des événements. La bonne nouvelle apportée par les chercheurs en psychologie est que nous pouvons muscler notre optimisme...

Qu’est ce qui fait la différence entre l’optimisme et le pessimisme ?

3 éléments y participent :

  • L’auto responsabilité : Moi ou pas moi
  • La relation au temps : Permanent ou temporaire
  • Les biais d’interprétation : Général ou spécifique

Par exemple :

« J’ai réussi ce projet, pour une fois j’ai eu de la chance, heureusement que le client était indulgent… » (Auto responsabilité négative, la réussite n’est pas de mon fait mais du fait du comportement du client)

Ou :

« J’ai réussi ce projet, c’est normal, j’étais au top, quand je me prépare bien je gagne, c’est comme ça … » (auto responsabilité positive)

La différence est claire !

Les comportements favorables au développement de l’optimisme sont liés à une capacité à interpréter les événements que l’on vit en cherchant à les optimiser. Par conséquent à vivre du mieux possible les situations compliquées ou inédites.

La difficulté est que les comportements défavorables sont plus inscrits dans nos habitudes de fonctionnement et dans nos reflexes comportementaux, par exemple :

  • La culture de la critique: La croyance que pointer les erreurs ou les difficultés permet à l’autre de progresser. En fait, le comportement adéquat implique de développer les points forts et de reconnaître les qualités.
  • L’habituation hédonique: Lorsque les conditions de travail évoluent positivement, par une reconnaissance, une évolution professionnelle, une promotion, l’impact dans le temps est relativement court. L’individu s’y habitue et ensuite, cela lui parait normal.
  • La crainte du marchandage: face à une félicitation de son manager, un compliment, le réflexe naturel est souvent de la méfiance « que va-t-on ma demander en échange ? »

Comment faire ?

Il existe beaucoup de choses petites ou grandes qui nous permettent de cultiver notre optimisme :

  • Ecrire quotidiennement 3 bons moments de la journée, l’écriture manuelle permettant d’entrainer l’ancrage positif.
  • S’obliger à considérer les problèmes et difficultés aussi sous un angle d’opportunités.
  • Manager son équipe en portant les valeurs du leader positif : droit à l’erreur, créativité, bienveillance…

Je vous propose de tester ces postures de manager de l’optimisme, vous devriez observer une spirale vertueuse :

  • Amélioration de la qualité relationnelle dans vos équipes,
  • développement des comportements de coopération,
  • et effet induit sur la performance.

 « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, seule compte la force d’avancer », Winston Chrurchill

Pour aller plus loin, découvrez les formations Devenez manager agile et Le manager coach.

Ecrit par

Annette Chazoule

Annette a intégré Cegos après plus de 15 ans d’expérience en Ressources Humaines dans les secteurs de l’industrie et de la distribution spécialisée. Elle y a exercé des fonctions de Responsable de l’offre formation, DRH et Responsable de l’offre efficacité professionnelle.Elle est également coach auprès de managers et certifiée en Process communication.Chez Cegos, elle est chargée de réfléchir aux enjeux du métier de manager, de développer l’offre de formation, la pédagogie et le contenu des formations. Elle pilote également un réseau de 40 consultants seniors externes.Elle a co-écrit "Manager par les compétences", Editions Liaisons"Toute la fonction management", Dunod
En savoir plus
newsletter image

Recevez nos newsletters

Formation, Management, Commercial, Efficacité pro

Abonnez-vous