Management 4.0 : Une compétence stratégique, l’esprit critique

Par le 21 mai 2019

A l’ère des pratiques agiles et des contextes volatiles, incertains et complexes, les approches managériales sont profondément remises en question.

Management 4.0

Les compétences essentielles d’un manager 4.0

Le levier principal est la mesure de la performance sur les critères de création de valeur, créativité, innovation et engagement des équipes de collaborateurs.

Le monde qui se dessine dans la perspective 4.0 de la transformation numérique nous ouvre un avenir à la mesure des interrogations que l’ensemble de ces nouvelles technologies nous posent.

Un premier sujet est : quelles compétences seront primordiales pour réussir dans ce monde piloté par le numérique ?

Nous allons devoir réinventer les modes d’apprentissages. Les modes relationnels et les modèles managériaux en seront impactés.

Demain, la proximité avec de nouvelles technologies, le gigantisme des Datas, la rapidité des algorithmes, l’adaptabilité des machines capables d’apprendre, la plasticité humanoïde des robots (et bien d’autres « nouveautés ») vont demander à tous, quelque soient leurs métiers ou leurs niveaux de responsabilité, d’apprendre 4 fois plus, 4 fois plus vite, et de maîtriser des compétences qui seront utiles 4 fois moins longtemps…

Quatre compétences transversales sont identifiées comme stratégiques pour réussir dans l’environnement 4.0 :

  • la communication,
  • la coopération,
  • la créativité
  • et l’esprit critique…

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Des compétences parfois difficiles à acquérir

De nombreuses entreprises ont à ce jour investi dans les modèles « informatique et réseau » et dans des locaux équipés et ouverts pour améliorer la communication et favoriser la coopération. Elles ont également favorisé les approches par l’innovation et la créativité en challengeant leurs organisations et leurs managers.

En revanche, la compétence « esprit critique » semble avoir été moins développée. Elle est plus difficile à repérer, à renforcer en conservant des exigences d’alignement et de loyauté aux modèles existants dans les organisations…

Le futur nous obligera à faire des choix, individuels et collectifs :

  • obéir à nos « doubles numériques » qui fonctionnent en apprentissage permanent
  • cultiver notre esprit critique pour prendre du recul face aux analyses et aux décisions de ces « cobots » en ayant comme objectif d’accompagner chaque « progrès » pour faire sens vers le bien commun…

« Ça ne sert à rien d’embaucher des gens intelligents pour ensuite leur dire quoi faire, il faut embaucher des gens intelligents pour qu’ils nous disent quoi faire… » Steve Jobs

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Baudouin le Roux Il y a 5 années

Parmi ces critères, mon préféré reste la communication, car c’est le plus en lien avec l’humain. Aujourd’hui l’humain est de plus en plus mis de côté, alors qu’il devrait rester la première des composantes (écoute, motivation, sociabilité, etc.) Merci de l’avoir gardé !

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Yolande Il y a 5 années

Très intéressant en effet.
Peut-être l’esprit critique fait-il un peu peur car cela sous-entend la remise en question possible de décisions (parfois ubuesques il faut bien le dire) et le dialogue plutôt que la verticalité des décisions.

L’innovation et la créativité sont bien souvent le fait de collaborateurs qui ont l’esprit critique et qui ont questionné et remis en question l’existant.

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Zaina Haitouf Il y a 5 années

Bonjour,
Les compétences du manager sont en effet indispensables mais avec le temps et les différents profils, cultures à gérer il est parfois compliqué d’être toujours bon, des choses nous échappent. Un Diagnostic Management pour évaluer l’atmosphère managériale sur toutes ces facettes doit être envisagé afin de progresser et mettre en place des plans d’actions pour être toujours au Top. Nous vous aidons dans cette démarche. Lediag Diagnostic Management

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Luc Levasseur Il y a 5 années

Cela sera plus facile pour les TPE et PME que pour les entreprises corporates construites sur des modèles hiérarchiques verticaux. L’enjeu est plus culturel que technique ou technologique. C’est ce que les Anglo-saxons appellent le « Mindset », l’état d’esprit. Sans modifier l’approche managériale et la vision que l’on a de gérer une entreprise et ses projets cela sera compliqué. Comme disait Théodore Roosevelt, « Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi refréner son envie de s’en mêler pendant qu’ils les font ». Comment allier la délégation, la confiance et le contrôle. Vineet Nayar nous donne de bonnes pistes dans son livre « Les employés d’abord et les clients ensuite ». Surtout qu’il l’a appliqué dans son entreprise à dimension internationale et que les résultats affichés sont là pour témoigner de la pertinence de la méthode. C’est d’ailleurs lui, PDG, qui a initié la démarche.
Merci pour l’article.

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